Sidney Altman est né en 1939 à Montréal au Canada. Il a reçut le prix Nobel de chimie en 1989 pour sa découverte du caractère catalytique de l’ARN.
Altman a découvert que les molécules d’ARN et l’ADN ne sont pas seulement porteuses d’informations génétiques mais sont aussi capable d’accélérer et de contrôler les réactions chimiques.
Adolph Von Baeyer was born in 1835 in Berlin.
En 1905, Baeyer a reçu le prix Nobel de chimie “pour sa contribution au développement de la chimie organique et de l’industrie chimique, par ses travaux sur les couleurs organiques et les composés hydroaromatiques.”
Il mourut en 1917.
Paul Berg est né à New-York en 1926.
Paul Berg a reçu le prix Nobel de Chimie en 1980 “pour ses travaux importants dans la biochimie des acides nucléiques” au cours desquels il réussit, le premier à combiner des molécules ADN d’êtres différents.
Herbert Brown est né en 1912, à Londres, dans une famille pauvre et il est contraint, très jeune, de travailler pour subvenir aux besoins de la famille. Il réussit malgré tout à terminer ses études et en 1979 Herbert Brown a reçu le prix Nobel de Chimie “pour avoir développé l’utilisation de composés contenant du bore et du phosphore dans les synthèses organiques”. Ses techniques sont utilisées comme procédés de base en laboratoire dans le monde entier.
Melvin Calvin est né aux Etats-Unis en 1911. En 1961 il a obtenu le prix Nobel de chimie “pour sa recherche sur l’assimilation du dioxyde de carbone par les plantes” et sur les réactions chimiques liées au processus de photosynthèse.
Walter Gilbert est né à Boston en 1932. Il a reçut le prix Nobel de chimie pour 1980 avec Frédérick Sanger “pour leur contribution en ce qui concerne la continuité des acides nucléiques.
Les travaux de Gilbert ont modifié notre conception de la structure et du rôle des gènes.
Fritz Haber est né à Breslau, en Silésie en 1868. C’est à 25 ans qu’il commença à étudier la chimie organique puis se sentit attiré par la chimie physique appliquée. Nommé professeur à l’Ecole polytechnique de Karlsruhe en 1896, il dirige à partir de 1911 l’Institut impérial de chimie physique de Berlin.
Pendant la première guerre mondiale, Fritz Haber collabora au développement de l’industrie militaire allemande dont la mise au point d’armes chimiques. Converti au christianisme, Haber ne sera, tout d’abord, pas inquiété personnellement par le régime nazi; mais, après son refus de licencier ses collègues juifs, il doit fuir, en 1933, vers l’Angleterre, puis vers la Suisse où il continue ses travaux.
Fritz Haber a obtenu le Prix Nobel de chimie en 1918 “pour avoir réussi la synthèse de l’ammoniac à partir de ses divers éléments”. L’ammoniac est une matière première chimique de première importance, utilisée aujourd’hui, entre autres, dans les systèmes de refroidissement et d’air conditionné.
Haber mit au point une méthode de fabrication de l’ammoniac et, avec l’aide de Karl Bosch, une technique pour l’exploiter industriellement. Certaines de ses découvertes sont utilisées jusqu’aujourd’hui.
Fritz Haber est mort à Bâle en 1934.
George Von Hevesy est né en Hongrie en 1885. Il fit ses études à l’Université de Budapest puis de Fribourg et reçut son doctorat à l’âge de 23 ans. En 1911 il passa à l’Université de Manchester en Angleterre et y étudia les isotopes. Von Hevesy revint à Budapestmais démis de son poste de professeur à cause de son origine juive, il continuera ses recherches à l’Institut Nils Bohr de Copenhague puis en Suède.
George Von Hevesy reçut le prix Nobel de chimie pour l’année 1943 “en hommage à ses travaux sur l’usage des isotopes comme marqueurs dans l’étude des processus chimiques”.
Son ouvrage sur les indicateurs radioactifs servit de base à tout le système de marquage – en biologie, en métallurgie, en médecine et en chimie analytique. En 1922 il découvrit l’élément Hafenium, une des premières confirmations de la théorie moderne sur la structure de l’atome.
Von Hevesy développa une méthode d’analyse basée sur l’accélération du neutron, la méthode la plus exacte de contrôle de la pureté des corps.
George Von Hevesy est mort en 1966.
Roald Hoffmann est né en 1937 en Pologne, dans la petite ville de Zloczow. Après les terribles épreuves de la deuxième guerre mondiale, la mort violente de son père, les tribulations d’un camp à l’autre, le reste de la famille arrive aux Etats-Unis en 1949. “L’homme à qui tout ‘tombe du ciel’ est un enfant de réfugiés qui, jusqu’à 16 ans, n’eut pas de quoi s’acheter un livre”, c’est ainsi que Roald Hoffmann, scientifique et poète, décrit son enfance.
Aux Etats-Unis, Hoffmann étudie la chimie à l’Université de Colombia et passe en 1962 son doctorat de l’Université de Harvard. En 1965, il entre à l’Université de Cornell et il travaille sur les réactions chimiques entre atomes et molécules. Simultanément, il s’intéresse à la philosophie, à l’art, à la symbolique.
En 1981, Roald Hoffmann a reçu le prix Nobel de chimie pour l’ensemble de lois et de formules appelées “Règles de Woodward-Hoffmann”; ces lois permettent d’expliquer de façon logique les réactions de la chimie organique, de sorte qu’il est possible de prévoir avec précision quelles réactions chimiques sont faciles à réaliser et lesquelles sont pratiquement irréalisables.
Hoffmann écrit dans un de ses livres: “Dans la tradition juive dont je suis issu, il existe le concept de ‘Tikkoun Olam’ qui signifie que la modification du monde est entre les mains des hommes. Notre nature nous pousse à créer mais nous avons le choix entre modeler ce monde du meilleur de nous-mêmes ou du pire”.
Aharon Klug est né en 1926 en Lithuanie; Il fit ses études en Afrique du Sud. Après un doctorat de chimie à l’Université de Cambridge en Angleterre, il commença ses travaux à l’Institut Birkbeck de Londres et à partir de 1962 dirigea le laboratoire de biologie moléculaire de Cambridge.
Le prix Nobel de Chimie pour l’année 1982 fut attribué au professeur Klug “pour le développement de nouvelles méthodes de microscopie électronique cristallographique et pour le déchiffrement de la structure tridimensionnelle de complexes composés de protéines et d’acides nucléiques, d’une grande importance biologique”.
Klug développa une méthode nouvelle de “reconstruction structurelle” pour comprendre la structure spaciale des macro-molécules à partir de photographies prises au microscope électronique et donna la preuve théorique et pratique de l’exactitude de sa méthode.
Klug chercha à comprendre le lien entre les règles d’organisation des macromolécules et leur capacité à remplir leur rôle biologique; par là, il jeta les bases d’une recherche féconde pour la compréhension de la structure des macromolécules, comme par exemple des virus, comme la structure spatiale de la molécule d’ARN-transfert et la structure des chromosomes d’hérédité.
Le grand nombre de structures biologiques découvertes grâce à la méthode de Klug est une illustration impressionnante de sa contribution spécifique à l’avancement de la science.
Rudolph Marcus est né en 1923 à Montréal, au Canada. Il passe son doctorat à l’Université MacGuil en 1946. Il s’installe aux Etats-Unis et travaillera aussi en Angleterre et en Chine.
En 1992, Rudolph Marcus a reçu le Nobel de chimie pour “sa contribution à la théorie du transfert de l’électron au cours de l’activité réciproque dans des systèmes chimiques”.
Les travaux de Marcus ont trait à la diminution de l’oxydation et ils permettent une meilleure compréhension de nombre de processus chimiques comme la photosynthèse, la conductivité électrique des polymères et la corrosion.
Henri Moissan est né à Paris en septembre en 1852. Il a reçut le prix Nobel de chimie en 1906 “pour ses travaux et pour avoir réussi à isoler l’élément fluor et à développer le four électrique qui porte son nom”.
Il est décédé l’année suivante, en 1907.
Max Ferdinand Perutz est né à Vienne en Autriche en 1914. Il reçut le prix Nobel de chimie en 1962, avec John Kendrew “pour leurs recherches sur les structures des protéines globulaires”.
William Stein est né à New-York en 1911. Au cours de ses travaux, il développa des méthodes pour identifier les acides aminés et la structure des sites réactifs. William Stein partagea, avec Stanford Moore, le prix Nobel de chimie pour l’année 1972, l’autre moitié étant attribuée au professeur Christian Anfinsen. Le prix Nobel fut attribué à Stein et Moore “pour leur contribution à la compréhension de la structure chimique et de l’action catalytique du site réactif dans la molécule ribonucléase”.
Il est mort à New-York en 1980.
Otto Wallach est né en 1847 à Koenigsberg en Allemagne. Il étudie la chimie à l’Université de Göttingen; en 1870 il est à Bonn où il est nommé professeur, en 1876. Il revient à Göttingen en 1889 et il y dirigera l’Institut de chimie jusqu’à sa retraite en 1915. Wallach continuera ses travaux jusqu’à l’âge de 80 ans.
En 1910, Otto Wallach a reçu le prix Nobel de chimie “en reconnaissance de ses travaux de pionnier en chimie organique et de sa contribution au développement de l’industrie chimique”.
Le principal apport scientifique de Wallach fut de mettre en lumière les bases de la structure des terpènes – groupe d’hydrocarbures naturels et synthétiques – ainsi que les propriétés des camphènes, substance naturelle à forte odeur aromatique, utilisée en médecine pour ses propriétés de désinfectant et d’anesthésiant et dans l’industrie des parfums et des produits de beauté pour son odeur agréable.
C’est ainsi que les travaux de Wallach, outre leur considérable valeur scientifique, ont eu un impact pratique en parfumerie et en cosmétique.
Otto Wallach est décédé en 1931.
Richard Willstätter est né en 1872 à Karlsruhe en Allemagne. Il étudia la chimie et, en 1902, il fut nommé professeur à l’Université de Munich, en 1905, à l’Institut polytechnique de Zurich et, en 1915, à la direction de l’Institut Impérial de chimie de Berlin. En 1916, il hérita de la chaire de son maître Adolph Von Bayer à Munich.
En 1925, il démissionna de son poste d’enseignant en protestation contre les manifestations d’antisémitisme parmi les professeurs de l’université. Avec l’arrivée des Nazis au pouvoir, ses biens furent confisqués et, en 1939, il fut autorisé à partir pour la Suisse où il vécut jusqu’à sa mort en 1942.
Richard Willstätter fut le lauréat du prix Nobel de chimie pour l’année 1915 “en hommage à ses recherches sur les pigments des plantes et particulièrement sur la chlorophylle”.
Son apport essentiel concerne l’étude des substances naturelles à signification biologique. Il découvrit la structure de divers alcaloïdes, surtout ceux du groupe des tropines. Son succès le plus notoire fut la découverte des structures complexes de la chlorophylle et du processus de la photosynthèse. Willstätter fut un pionnier dans l’étude des enzimes dans lesquels il voyait la clé pour expliquer le mécanisme vital.
Willstätter se réclamait des valeurs du libéralisme et de l’humanisme et, pour lui, l’objectif moral de la science est de les mettre en pratique en vue d’améliorer la société humaine.